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Jais
25 avril 2007

Jais effleurait le grand bonheur

J'ai en effet évoqué bien des sujets jusqu'à présent, des étapes de vie, des experiences, des relations à partir desquelles je retirais bien quelques enseignements.

Jais était un looser dans ses premiers pas.
Jais était un winner parfois mais à chaque fois, Jais trébuchait, rhaaa !

Jais flirta tout de même avec le bonheur. Sur bien des plans dirais-je et y compris dans le cadre d'une relation particulièrement bienheureuse. Oui.

Le grand bonheur ? Une relation progressive, évolutive, passionnante et communicante avant tout. J'ai en effet eu cette chance de croiser une femme avec qui un lien se tissait admirablement, dans l'espace et le temps.

Ce fut d'abord un lien amical et passionné par nos hobbies communs et notre philosophie à débattre et sur laquelle nous nous trouvions en pleine emphase il est vrai. Nos âmes se parlaient.

Ce fut ensuite un soutien indéfectible l'un pour l'autre dans des chantiers respectifs.
Nous étions l'un pour l'autre, de l'évasion, la force, un guide, et de l'énergie finalement dans laquelle puiser ou se régénérer respectivement.

Ce fut alors une lien magique, tissé de confidences, d'intimité, de connivence même et de complicité pour le meilleur de nous mais aussi dans l'aveu de nos plus terribles forfaits.
Le partage devenait entier, le désir montait, irrémédiablement, le feu nous pris.

Ce fut enfin, une déferlante de plaisir, de désir, de sexualité effreinée, de jeux et d'exceptions toujours renouvellés et en progrès.

Ce fut alors un brasier qui dura quelque 4 ans de grand bonheur, de volonté et d'endurance pour le concrétiser, de projets vers lesquels avancer puis dans lesquels vivre, se bâtir, se consolider.

Jamais je ne me suis ennuyé, jamais je ne doutais vraiment de cet éclat, de cet avenir radieux qui s'offrait à nous dans ce lien magique, fort, souple, évolutif, respectueux, passionnel, érotique et ludique.

Un bonheur grisant ayant tout pour perdurer et pour lequel je me suis toujours battu, pour l'améliorer, le laisser souffler, ne pas s'étouffer ou trop se consummer. Nous étions bien au dela de la passion amoureuse, du couple fusionnel, des amants sans amour et d'un amour sans érotisme

La cinquième année, fut celle du déclin.

Ma compagne n'était pas accomplie.
Peut on l'être un jour d'ailleurs mais là elle avait vraiment une lacune indispensable pour le succès.
Mariée jeune, passée de chez ses parents à un mari fermé, puis de son mari à moi, elle ressentait un déséquilibre issu de son absence d'étape adolescente solitaire dirais je.
Alors que je lui accordais cette ouverture d'esprit, le besoin de s'émanciper l'un de l'autre, de se rééquilibrer comme deux individus libres dans une relation exceptionnelle plutôt qu'un couple sous contrainte habituelle, ma compagne était perdue : vivre individuellement certes mais peur d'être seule, parler des formes mais peur de parler du fond, canaliser sa violence, mais peur de la combattre par elle-même.

Peur, silence, solitude, violence, au final elle succombait à l'inexpérience voir à l'absence d'imagination.
Elle se raccrocha aux schémas connus précédemments et à la notion d'emprise dirigiste d'un parent ou d'un mari contre laquelle lutter et se défiler un jour ou l'autre.
Et justement, moi qui la savais en phase d'hésitation, je préférais justement non pas de la "prendre en main pour la garder" (comme un parent possessif ou un ex-mari dominant dans le couple donc) mais plutot de lui faire confiance, de la laisser observer, comprendre, se repositionner et s'épanouir avec un libre compagnon de vie plutôt qu'un vis-à-vis d'obligations tels qu'elle essayait de reproduire selon son schéma précédent.
Je lui offrais mon ouverture de dialogue, mon ouverture d'esprit, ma patience et ma confiance.

Hélas, malgré la sagesse et les discours et ma force et ma tolérance, son errance l'a conduit au choix solitaire et à l'abandon, puis à la rebellion revêche et en mode solitaire plutôt qu'à une saine évolution puis à un rebond à mettre en oeuvre ensemble entre deux libres compagnons.

3 mois d'observations, 3 mois de pause effective, 3 mois d'abandon, 3 mois à s'en remettre.
Une absence d'évolutions malgré la qualité initiale, des formes excécrables pour finir à cet abandon avec cet arrière goût de trahison...

Après 4 ans de grand bonheur lucide puis 1 ans de désillusions et de souffrances, je me suis remis.
Je me suis lavé de mes erreurs, et me suis battu pour avoir des explications.
J'ai su vite après me libérer et accorder mon pardon.
J'attends je pense encore une demande de pardon de sa part pour une telle violence à mon égard.
Mais bon.
Les femmes sont cruelles.
Et celle-ci, femme-enfant, n'a pas encore mûri ni formulé ses erreurs de formes et de fond à mon égard.

Pour ma part, j'estime avoir formulé les miennes. Et si j'ai dérapé dans la rupture, j'ai cherché encore et encore le dialogue et son pardon. Hélas, toutes demandes de ma part dans ce sens semblent encore la renvoyer à une sorte de culpabilité qu'Elle préfèrera encore fuir et combattre plutot qu'accepter et effacer d'une parole.
Silence, peur, violence, solitude... Finalement... rien ne change avec le temps.

Comme quoi, le bonheur, aussi grand fut il, n'est jamais garanti dans sa pérénité et son évolution.

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Commentaires
J
C'est cet espoir en effet peut être de retrouver une telle magie qui donne l'energie d'avancer, toujours curieux et ouvert, oui.
J
un peu, puzzle, dans ce que tu dis.<br /> mais je crois à cette "resurection" possible<br /> après le grand chambardemment,<br /> possible<br /> elle existe... même s'il faut aller la chercher en enfer.
J
Oui Nivalane<br /> Il y a des histoires qui resteront toujours comme une espèce de baromètre historique.<br /> Une sensation d'avoir touché du doigt un sommet, dans une direction, d'avoir allumé une étoile à l'horizon, et de continuer à vivre avec cette étoile qq part : "hmmmm oui ça, woaaaaaa : ça a été possible !" entre nostalgie bienheureuse et désir vibrant de continuer l'aventure et la passion vers ce même horizon qui vous aura marqué à tout jamais ou avec lequel composer désormais pour à nouveau avancer vers d'autres étoiles à allumer ;)
N
Contrairement à Miniamour je suis convaincu que le bonheur peut-être passé justement... et c'est pour cela que tant de personnes recherchent ce bonheur perdu... sans comprendre qu'il est impossible à retrouver.<br /> Le bonheur se vit oui... au présent mais il existe aussi au passé...<br /> <br /> J'aime beaucoup ta vision Jais... c'est si rare de rencontrer des personnes qui pensent ainsi.
M
Le bonheur est ni dans le passé puisque le passé n'est plus, il est ni dans le future puisque le future n'est pas encore! Tous est au présent ! <br /> Le bonheur se conjugue au présent, à chaque moment de la vie, à chaque respiration , à chaque pas ...<br /> Pour que le bonheur existe, il faut le construire dès maintenant, au présent !<br /> Oui pour que la joie soit, il faut le concevoir dans chaque souffle d'air que nous aspirons, dans chaque geste que nous fesons, dans chaque mots que nous prononçons, dans chaque pardon que nous accordons...
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