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Jais
17 février 2008

Jais était courtisé

C'est toujours flatteur pour son égo.
Une fois n'est pas coutume c'est une femme qui un jour m'aborda et me fit la cours comme il se doit.
Ho évidemment nous sommes au 21eme siècle et cela se passa à distance.
Mais tout de même.
J'ai en effet autrefois testé le tchat Orange et ses différents canaux alors quasi désert et changeant de boulot et de vie, je m'endormais de ce réseau en laissant courrir un cv accessible.
Un jour quelle étonnante surprise, un sms débarque sur mon mobile.
Une dame du département d'à côté élargissait son cercle de prospection.
Sourire.
C'est étonnant comment les moeurs et usages ont changés ces dernières années et que de fait je me sens de plus en plus la cible potentielle de chasseresses patentées.
Mais pourquoi pas ?

A l'époque, j'étais déjà en engagé en couple avec une jolie demoiselle, open mind, et nous étions ouvert à de nouveaux contacts dans la région.
Nous faire de nouveaux amis communs, des sorties.
Je signifiais donc assez vite que je n'étais pas un mari potentiel, ou un compagnon de vie, ni même en quête de quoique ce soit mais que j'étais juste agréablement surpris par cette prise de contact inhabituelle chez moi, et que j'étais plutot amical.

Ca collait et ne l'avait pas fait fuir au contraire elle était rassurée : j'étais différents des bourrins qui lui courraient vite après.

Après quelques SMS et quelques journées nous passions au téléphone, y compris une longue soirée, et quelques autres appels ensuite à bavarder.
Je l'écoutais souvent tant elle avait à raconter, à sortir même, dirait on.

La dame en question était une guerrière de la vie.
Je l'encourageais et la valorisais comme telle d'ailleurs.
ELle sortait de 3 relations avec 4 enfants, avec des histoires de famille plein le background, une franchise déconcertante et à la fois touchante de naïveté. Mais elle en était consciente. Elle l'assumait et l'affichait au contraire, comme pour mettre la barre en hauteur dirais je.
Récemment, elle sortait d'une relation avec un amant, efficace mais un peu perdu et innatentionné.

La dame en question était intelligente, à priori une belle quadra, de type panthère sauvage et belle, et exigeante.
Un corps soigné et entretennu dont elle était fière, une grande crinière brune, une voix un peu grave de clopeuse...
Elle cherchait un homme intelligent, attentionné, pas alcoolique, et à priori bon au lit.
Elle était discrète mais laissait deviner sa chaleur et l'ouverture dirais je.

La dame en question avait encore tout d'une gamine ado, rebelle et bêcheuse un peu, cultivant son corps, et comme totalement en phase de découverte amoureuse.
Elle m'envoyait des SMS à foisons, des mots doux, des petites poésies improvisées, des pensées pleines de chaleur.
Elle me vantait son joli corps, sa souplesse, ses heure de fitness.
Elle se montrait étonnament maladroite dans ses discours, ses peurs.
En vérité en très peu de temps elle avait projeté sur moi une espèce d'idéalisation. J'étais une perle rare.
J'étais le protecteur baraqué qu'il lui fallait, l'homme intelligent qui l'écoutait, le type d'homme ayant bougé et vécu, passionnant et tolérant.

La dame en question projeta finalement bien des schémas :
"nous dans la famille on est comme ça, tu verras"
"Généralement nos conjoints ceci cela..."
"j'ai toujours vécus avec des hommes qui... mais avec toi je sens que..."

Je sentais qu'elle avait très envie de faire de moi un quasi mari, même si dans son discours il ne s'agissait que de bavarder.

Hésitante entre ses désirs et son réel besoin, elle me fit le coup du "je veux te voir" et puis "non j'ai peur", puis me relançait quand même, avec toujours un discours très en manque, très en demande.
Sa peur ? Peur de s'engager me dit elle plus tard.
Son manque ? Ses manques même : manque affectif, manque d'un appui auprès de qui se poser, manque de compagnie et d'attention au quotidien, manque de sexe aussi.

Autant je lui offrais mon soutien, autant je me sentais l'indispensable homme de sa vie, trop.
Dommage, elle était attachante voire craquante quelque part, je lui aurais bien offert quelques câlins.
Jais aujourd'hui peut être un bon ami, un ami amant parfois, mais bigre : surtout pas un "mari" !
Hors là finalement Jais était presque pendu haut et courtisé donc :)

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