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Jais

15 août 2008

Jais était un arbre à secrets

Comme souvent d'ailleurs...

J'ai semble t il ce don d'être toujours un grand révélateur.
Un tremplin pour celles qui ont besoin de rebondir.
Un soutien très précieux, pour se poser sous son aile, se sentir abrité quand on pose le genoux en terre.

Un arbre solide pour s'abriter, se relever et apprendre à escalader.

Un arbre que l'on laisse en plan une fois l'horizon découvert.

Ancestral comme la forêt primitive, les femmes nomades m'approchent avec l'élan vers Le Sacré, et m'aiment en profondeur, puis me laissent garder leurs secrets aux tréfonds de la forêt.
Avec plus ou moins de considération et de gratitude d'ailleurs.

J'ai des secrets à revendre.

Des secrets parfois noirs de Jais.

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17 février 2008

Jais était courtisé

C'est toujours flatteur pour son égo.
Une fois n'est pas coutume c'est une femme qui un jour m'aborda et me fit la cours comme il se doit.
Ho évidemment nous sommes au 21eme siècle et cela se passa à distance.
Mais tout de même.
J'ai en effet autrefois testé le tchat Orange et ses différents canaux alors quasi désert et changeant de boulot et de vie, je m'endormais de ce réseau en laissant courrir un cv accessible.
Un jour quelle étonnante surprise, un sms débarque sur mon mobile.
Une dame du département d'à côté élargissait son cercle de prospection.
Sourire.
C'est étonnant comment les moeurs et usages ont changés ces dernières années et que de fait je me sens de plus en plus la cible potentielle de chasseresses patentées.
Mais pourquoi pas ?

A l'époque, j'étais déjà en engagé en couple avec une jolie demoiselle, open mind, et nous étions ouvert à de nouveaux contacts dans la région.
Nous faire de nouveaux amis communs, des sorties.
Je signifiais donc assez vite que je n'étais pas un mari potentiel, ou un compagnon de vie, ni même en quête de quoique ce soit mais que j'étais juste agréablement surpris par cette prise de contact inhabituelle chez moi, et que j'étais plutot amical.

Ca collait et ne l'avait pas fait fuir au contraire elle était rassurée : j'étais différents des bourrins qui lui courraient vite après.

Après quelques SMS et quelques journées nous passions au téléphone, y compris une longue soirée, et quelques autres appels ensuite à bavarder.
Je l'écoutais souvent tant elle avait à raconter, à sortir même, dirait on.

La dame en question était une guerrière de la vie.
Je l'encourageais et la valorisais comme telle d'ailleurs.
ELle sortait de 3 relations avec 4 enfants, avec des histoires de famille plein le background, une franchise déconcertante et à la fois touchante de naïveté. Mais elle en était consciente. Elle l'assumait et l'affichait au contraire, comme pour mettre la barre en hauteur dirais je.
Récemment, elle sortait d'une relation avec un amant, efficace mais un peu perdu et innatentionné.

La dame en question était intelligente, à priori une belle quadra, de type panthère sauvage et belle, et exigeante.
Un corps soigné et entretennu dont elle était fière, une grande crinière brune, une voix un peu grave de clopeuse...
Elle cherchait un homme intelligent, attentionné, pas alcoolique, et à priori bon au lit.
Elle était discrète mais laissait deviner sa chaleur et l'ouverture dirais je.

La dame en question avait encore tout d'une gamine ado, rebelle et bêcheuse un peu, cultivant son corps, et comme totalement en phase de découverte amoureuse.
Elle m'envoyait des SMS à foisons, des mots doux, des petites poésies improvisées, des pensées pleines de chaleur.
Elle me vantait son joli corps, sa souplesse, ses heure de fitness.
Elle se montrait étonnament maladroite dans ses discours, ses peurs.
En vérité en très peu de temps elle avait projeté sur moi une espèce d'idéalisation. J'étais une perle rare.
J'étais le protecteur baraqué qu'il lui fallait, l'homme intelligent qui l'écoutait, le type d'homme ayant bougé et vécu, passionnant et tolérant.

La dame en question projeta finalement bien des schémas :
"nous dans la famille on est comme ça, tu verras"
"Généralement nos conjoints ceci cela..."
"j'ai toujours vécus avec des hommes qui... mais avec toi je sens que..."

Je sentais qu'elle avait très envie de faire de moi un quasi mari, même si dans son discours il ne s'agissait que de bavarder.

Hésitante entre ses désirs et son réel besoin, elle me fit le coup du "je veux te voir" et puis "non j'ai peur", puis me relançait quand même, avec toujours un discours très en manque, très en demande.
Sa peur ? Peur de s'engager me dit elle plus tard.
Son manque ? Ses manques même : manque affectif, manque d'un appui auprès de qui se poser, manque de compagnie et d'attention au quotidien, manque de sexe aussi.

Autant je lui offrais mon soutien, autant je me sentais l'indispensable homme de sa vie, trop.
Dommage, elle était attachante voire craquante quelque part, je lui aurais bien offert quelques câlins.
Jais aujourd'hui peut être un bon ami, un ami amant parfois, mais bigre : surtout pas un "mari" !
Hors là finalement Jais était presque pendu haut et courtisé donc :)

29 novembre 2007

Jais était un bon ami

Longtemps je me suis cru sauvage.
Depuis l'adolescence je fuis la société de consommation, et "les gens". Je ne trouvais le lien social, dont à priori chacun a besoin pour s'épanouir, que chez certains potes, joueurs de jeux de rôles, et les points communs qui nous liaient, en superficie. Au fur et à mesure des enrichissements de chacun, tous ont progressivement disparu, et moi aussi.

Plus tard je me suis fait des amis, des liens plus profonds donc, à priori plus pérennes. Mais là aussi, l'espace et le temps fait sont oeuvre. J'ai perdu mes premiers et précieux amis.

Les rencontres, les hasards que l'on cultive parfois au delà, font que la magie continue. Je me suis fais progressivement des amis plus durables, et même si pour la plupart les contacts sont diffus, voire rares, ils sont toujours précieux. La mort récente de 2 d'entre eux me ravivait le pourquoi et méditer sur le comment...

En ce moment, après quelques mois de turpitudes post rupture amoureuse, de remise à plat des caps de vie, de chantiers entamés, en cours, ou finis, je me rends contre que je ne suis pas seul. J'ai des amis. Je leur manque. Ils me manquent. Certains sont maintenant anciens, éprouvés, pérenisés. D'autres sont plus récents, étonnants, prometteurs.

L'amitié n'est pas un sentiment fade et jetable.

La vraie amitié, équilibrée, généreuse et magnifiée est une sorte de sentiment noble et intimement tendre, débarassé des exigences et frustrations du désir. Il fait que l'on dépasse ses propres frontières, ses limites, ses principes. Il fait passer de la tolérance à l'acceptation.
Une forte amitié dépasse la notion de temps, de la géographie, des passions et relations amoureuses et voire fusionelles (et donc souvent isolantes) de chacun.

Aujourd'hui je le comprends : que je sois seul ou en couple, parisien ou provincial, amoureux et/ou libertaire, j'ai des amis qui demeurent, j'en découvre de nouveaux parfois encore, et je suis l'ami de mes amis.

12 octobre 2007

Jais acquerrait la puissance du Balrog.

Visualisez vous ce qu'est un Balrog ?
En Terre du Milieu c'est un Démon de l'ancien monde comme le dit Gandalf dans le Seigneur des Anneaux.
Démon, diable, créature d'outre espace ? Je ne sais.
Cette créature se trouve être un colosse de puissance, de force, de mystère enfoui dans l'ombre et de fournaise ardente que d'aucun qualiferait de monstre tyrannique, de dominateur forcené, d'animalité brutale, de quintescence du mal.

De quintescence du mâle ?

Récemment je me suis trouvé dans un état proche de celui-ci. Hoooo surtout pas au premier degrés ! Je n'ai rien d'un démon ou d'un monstre.  Quoique, je suppose qu'en période d'inquisition, j'aurais été déjà brûlé nyark nyark nyark ;) !
Non je parle de situation dominante, dans un lit, au dessus d'une femme. C'est Elle qui me l'avait expliqué et que je tente d'immortaliser ceci.

Alors certes capables de douceur et de tendresse et de bien-être amoureux, les amants se cherchent, et se trouvent aussi parfois en phase complémentaire de passion et de furie à défouler. Les situations, les éléments, les vécus, les pensées, les frustrations, les désirs simplement nous amènent alors à révéler des facettes parmi les plus extrêmes !

Il y a quelques temps maintenant, une facette en moi, puissante et aux ailes de cuir noir, a exulté !

Alors que nous étions en week-end privilégié d'amours et d'ébats hors le temps nous épanouissions bon nombre de nos facettes. D'abord câlin, puis passionné, mon amante fabuleuse éveilla en moi le loup.
Un loup joueur certes, un mâle dominant, puisqu'il prenait sa femelle.
Un loup puissamment bâti, reposé, arqué dans son oeuvre.
Un mâle en rut comme il nous plaisait de faire vibrer parfois Elle et moi. Et puis là, progressivement, la passion et les hormones s'écoulant, le loup révéla un autre visage. Le regard hypnotique, le rictus naissant, les canines retroussées, je devenais plus qu'animal, je le sentais, je le voyais dans son regard changeant. Et plus je la prenais, plus je me rivais les pieds au bord du lit, plus je lui calais les épaules avec mes poings encrés dans les draps. J'ondulais sur elle, tout en lui coinçant les jambes sous mes épaules. Et plus je m'encrais tant en elle que dans le lit, plus elle jouissait, orgasme après orgasme, en fil ininterrompu, en crescendo de râle.
Mon amante vibrait justement de cette étrange furie animale dominante en moi.
Elle était prise, captive, et envahie par ce que l'on peut appeler " Le Balrog ".
Dans cette chambre fraiche plongée dans la pénombre, je dégageais une fournaise ardente, suant à grosses gouttes au fur et à mesure de mes élans.
Mes mains et mes pieds ainsi plantés, je donnais l'impression d'avoir une paire de grandes ailes noires derrière moi, ailes dont les serres aux jointures étaient rivées par quatre points autour de notre communion.
Et je vibrais plus encore tandis que ma femelle tétanisée s'aggrippait à mon corps, comme pour s'accrocher à moi au cas où je décidais de m'en aller d'elle, d'un coup d'aile (;)), pour quelqu'envol soudain. Et si elle avait peur ce n'était pas que je la brutalise plus encore non c'était surtout que j'arrête, que je l'abandonne !
Ma force et ma chaleur et le plaisir à en tirer faisaient de moi une sorte de havre solide et vibrant auquel s'accrocher, et surtout pas se décrocher !!

Par la suite, tout exultant que nous étions, ma belle me décrivait dans cette stature du Balrog, les deux mèches de mes longs cheveux tombant devant moi comme deux cornes infernales, la furie dans mon regard, la fascination pour le vampire qui lui pompait son energie tout accroché à elle, son emprise et son plaisir extatique.
Sans aucune peur au contraire, elle me voyait par flash, les ailes immenses et tendues d'un mur à l'autre, les serres plantées dans le lit et tout la puissance et l'énergie ressentie...

Sexy Balrog

Depuis je peux ajouter cette nouvelle facette à mon diamant : Le Balrog.
Avec son ardente puissance, son emprise totale, ses dangereux coups de fouet, et ses ailes immenses auxquelles s'accrocher.
Affronter Le Balrog deviendrait il un défi pour qui a envie de vibrer ?

8 octobre 2007

Jais assumait sa luxure

luxure

Jais passait le crazy test afin de confirmer ce qu'il pensait déjà bien être :

Vos points: 54 sur 152
Résultat Global:36 %

  • La paresse: 41 %
  • La gourmandise: 20 %
  • L'avarice: 18 %
  • L'orgueil: 30 %
  • La luxure: 100 %
  • L'envie: 33 %
  • La colère: 21 %

Ainsi oui :

Je suis un généreux jouissif de la vie.
J'aimerais ne rien faire d'autre.
J'avoue.

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1 octobre 2007

Jais était un voyeur/auditeur

... ou l'histoire d'un jour où Jais se découvrait voyeur aveugle aux oreilles bien aiguisées.

Un jour de folle jeunesse, un Dimanche matin bien avancé dans la grasse matinée, alors que ma compagne du moment, mon amante grisante, se prélassait encore après nos ébats en pleine communion dominicale, je me faisais chevalier servant et descendais mes 2 étages afin d'aller quérir quelques croissants à la boulangerie du coin.

Peu de temps après, alors que je remontais tranquillement vers mon studio, et que je passais devant le palier de la porte de ma charmante voisine du dessous, une douce musique ancestrale m'interpela.
Je m'arrêtais donc afin d'écouter, de me confirmer ce qui aller se passer. ;)
Ce furent de doux soupirs d'abord, de quoi faire naître un sourire compréhensif en moi et une promesse de régal, et une excitante curiosité. J'avais bien conscience en plus d'être là avec mes croissants, devant la porte de ma voisine qui s'envoyait en l'air, mais c'était assez irrésistible, haha !
Ma voisine du dessous était jolie, une belle blonde à peine sortie de la vingtaine. Impossible de ne pas l'imaginer dans l'action, de pousser l'investigation. Il ya des moments comme ça ou le palpitant prend le dessus et parmi ceux ci, surprendre des ébats amoureux, c'est assez terrible.

Et puis... La miss se montrait de plus en plus expressive, et tandis que j'essayais d'imaginer ce qui se passait, j'entendais qu'elle chuchotait puis déclamait ses désirs. Et comment dire : ils étaient limpides et elle en voulait dites donc ! Puis ses soupirs devenaient des "Ha !" et des "Han !" qui sortent du fond des tripes. Le lit commençait à grincer, et nos tourtereaux recommençaient à se parler.

De mon côté je commençais à avoir une trique énorme et je montais l'étage vers chez moi, doucement mais quatre à quatre, poser mes croissants et quérir ma belle amante qui m'attendait encore au lit. Lui jetant un peignoir, je lui intimais l'ordre de me suivre avec avec un regard complice et amusé d'une manière qui ne fait pas hésiter. Ne faisant qu'un "schtttttt" à son attention pour toute explication, nous descendions rapidement tous les deux écouter la suite des ébats de ma voisine du dessous.

C'était toujours très coquin là dedans, un petit studio comme le mien, ce qui donnait l'impression d'être juste derrière la porte de chambre ;). Ma compagne comprit assez vite, avec un air innocent et amusé, ce qui se tramait par là. Comme par un reflexe, la coquine approcha son oreille de la porte, un grand sourire aux lèvres et les yeux pétillants !

Il n'était nul besoin de s'approcher pourtant, ma charmante voisine commençait à crier son plaisir. Le vocabulaire devenait chaud, simple mais chaud, et le gars en mettait un coup, enfin plusieurs. Et elle s'envoyait en l'air à entendre ses râles dans lesquels elle s'abandonnait.

Je ramenais vite ma complice en ma demeure avant qu'un autre voisin ne passe lui aussi. Et nos croissants du petit-déjeuner nous attendirent encore un peu car après une telle escapade imprévue nous nous devions de calmer nos sens et nos désirs ainsi auditivement réveillés !

Miam !

17 septembre 2007

Jais bouleversait sa vie

Parmi les grandes révolutions de la vie il y eut un jour cette prise de conscience étonnante : j'étais papa.

Pendant ma folle jeunesse de turpitudes, et de sorties, je n'aimais pas les enfants !
Certes j'avais le feeling avec eux parfois. Des jeunes cousins, des voisins, et plus tard, les enfants des autres. Mais j'en voulais pas !! La terre était déjà bien surpeuplée à mes yeux, la société plutôt pourrie, mon temps précieux, ma liberté, mes soirées, mes sorties, mes rencontres, tout cela me paraissait bien compromis à la simple idée de se reproduire.

Qui plus est il eut fallu trouver la femme de ma vie, et là aussi j'étais plutôt lucide sur cette belle utopie.
Au mieux j'en était à un : "pourquoi pas un jour..."

Sur le coup de mes 30 ans, j'ai regardé dernière moi.

J'avais bien profité de la vie, j'avais gagné en assurance, un bon job stable, des ressources, quelques voyages, des aventures et expériences de vies. Mais je n'avais rien construit. J'avais vécu seul, ou célibataire, ou en couple et je savais ce que je voulais ou pas. A 30 ans donc, j'étais alors célibataire, sans progrès annoncé, un peu trop seul, je piétinais. J'en étais à un : "et maintenant ?"

Mon ex, avec qui j'entretenais une relation épisodique et pas très claire d'ami indéfectible, et d'amant occasionnel, vint vers moi alors que j'étais bloqué devant ce seuil d'un nouveau cycle.

J'encaissais alors 3 mois de rentre-dedans sur le retour comme quoi après bien des turpitudes de son côté aussi elle avait jeté son dévolu sur moi pour une vraie vie. Puis lors une soirée de Saint Valentin en amoureux, bien arrosée, où j'acceptais l'idée de se remettre en couple et que "pourquoi pas, on verra", nous batifolions sans contraception, j'entrais en lice, fougeux, confiant, après tout : oui !

Avec du recul, je me disais que ça prendrait le temps, 6 mois, un an, plus peut-être, et que ce temps nous permettrait de voir si on concrétisait un nouvel essai de vie de couple jusque là.

Mais non, ce soir là, nous baisions comme des bons, et PAF la machine était en route.

Déjà !???

Et bien oui. Et ce fut génial : basculer du jour au lendemain dans les contingences d'un choix à assumer. Foncer, déménager, s'installer, avoir un but et une attention toute nouvelle. Pas le temps de réfléchir, de douter, et quelques part c'était bon : quelque chose aller se passer.

J'ai réellement compris ce qui changerait dans ma vie le jour où je croisais le premier regard de mon garçon. Une image gravée dans ma mémoire visuelle et émotive.

En vérité toute une part venait de naître en moi en parallèle.

Je devenais père, investi d'une nouvelle part de moi, responsable, débordant d'un amour inconditionnel, d'une immense faiblesse cardio-vasculaire et à chaque fois que j'y repense c'est pareil, je flageole, je chavire, je me sens guimauve. Depuis je suis devenu un papa joueur, modèle, appreneur, écouteur. Je suis devenu beaucoup plus prudent, tolérant et beaucoup plus ouvert. Et bien des facettes sont apparues depuis, et quelle richesse !

Indépendamment des changements de vie et de modes de vie depuis, cela demeure, et demeurera, je le ressens et aujourd'hui, je ne peux que le constater : l'un des plus gros bouleversements de ma vie fut bien de devenir père de mes deux enfants.

12 septembre 2007

Jais était insomniaque

Une fois n'est pas coutume et cela faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé, je n'ai pas dormi de la nuit, ou très peu en vérité.

Est ce le café du restau ? Le stress du boulot ? Le fait de ne pas dormir dans mon lit douillet en bonne compagnie ? Je n'ai pas eu d'insomnie depuis décembre janvier dernier où j'étais dans la tourmente d'une rupture sentimentale. JE pense que le café italien m'est fatal...

Et qu'à fait Jais de cet excès de café noir de jais ?

Il a surfé sur des blogs...

Des blogs de femmes pour beaucoup.
De couple un peu.
De soumises, rebelles, et autres aventurières ici ou là.
Et de liens en liens de divers visiteurs commentateurs.

Pfiouuuu il y a de tout pour faire une blogosphère...

En blog j'aime autant l'érotisme, que les histoires individuelles, plutôt au féminin.

Niveau erotisme, il ya beaucoup d'images issues du net.
Il y a beaucoup de bad pornographie.
Il y a parfois le privilège d'entrer dans une bulle privée mais là aussi c'est assez inégal.
Je passe vite sur les étalages de chairs inesthétiques que ça soit sur le modèle, le cadrage, ou la lumière.
Je passe vite sur les mises en page de fort mauvais goût, sans effort, avec des kaléidoscopes de photos de différents formats, salement anonymisées le plus souvent, et entrecoupées de mots digne d'un ado de 14 ans. Parfois pire encore il s'agit d'obscurs gros plans de bite, de cul, ou de cellulite sans saveur et là j'avoue je ne comprends pas... Et comme par hasard, d'un jour à l'autre rien ne change jamais vraiment d'ailleurs.

Heureusement dirais je :

Parfois il y a de la créativité, des photos ou illustrations bien trouvées, illustrant un joli propos.
Parfois il y a de l'érotisme personnel, touchant, et du coup très excitant aussi.
Parfois il y a de la poésie, images et mots, ou de la pure sincérité.
Parfois il y a du jeu, de l'humour, des sourires naissants.

Il y a parfois des blogs attachants, où l'on a envie de connaître et d'approcher l'auteur, pour rien de précis si ce n'est épanouir ce sentiment intérieur d'un attrait, d'une adhésion blogo-spirituelle, et peut être au-delà, je ne sais. Mais bon le net, les blogs, la prudence de chacun et le respect de la vie privée m'ont finalement poussé à errer tel un fantôme, invisible et silencieux de toutes et tous.

Résultat : j'éprouve une certaine frustration.

De ne pas avoir dormi, d'avoir perdu une nuit.
D'être resté au lit à surfer, sans me concentrer pour écrire ou participer parfois.
D'être resté muet et distant alors que certains écrits méritaient une intervention, mais bon, à quel titre ?
Je suis frustré surtout de ne pas avoir été en bonne compagnie, dans mon lit, et chez moi !
Ou ne serait ce que dans de tendres bras calins, fussent ils même endormis.

Le sexe et ses plaisirs ont des vertus remarquables chez moi, entre sport et relaxation. Encore que, à ces jeux il fait bon s'acoquiner entre bons partenaires et que chez moi l'orgasme n'est pas forcément synonyme d'étourdissement somnifère ! Miam !

Non je pense que j'ai surtout besoin d'une bonne soirée de détente, de sourire à partager, de bougies, d'une musique planante, d'un massage peut être, de tendresse et de dévotion à mes cotés.

Et now... bonne journée !!

1 septembre 2007

Jais perdait de vieux amis

Jais étant un être humain un peu sauvage en cette société, apprécie particulièrement la compagnie de ses pairs, êtres peu nombreux mais d'autant plus précieux en conséquence.

Au niveau relationnel, j'ai une vision de mes relations proche d'une série d'ellipses concentriques.

Il ya les gens d'abord, le monde en général, 6 milliard d'humains et bon nombre d'animaux en tout genre avec lesquels intéragir, ou contre lequel se protéger d'ailleurs.

Puis il y a le microcosme social, l'entourage professionnel, les voisins, les commerçants. Ceux que je croise.
C'est ce qui nous force à être humain, poli, sociable un minimum, respectable et respecté.

Puis il y a les potes, les compagnons de bringues, des collègues ou des rencontres avec lesquelles j'ai quelques affinités. C'est un terreau de base assez incontrounable d'un point de vu existanciel propre.
Dans un groupe, une communauté, un réseau, on prend sa place, on existe "relativement"
Il ya là la notion de partage, de communauté d'interêts.

Puis il y a les amis. Chez moi c'est lorsqu'il y a de l'affectif, de l'intimité, du privilège.
C'est connaître quelqu'un indépendamment de l'espace, du temps, des relations à chacun.
C'est accepter, apprécier et reconnaître quelqu'un si besoin au delà des évolutions de chacun.
Des parents proches, des liens individuels et personnalisés, des vibrations particulièrement communes, des partages qui touchent au sacré en font partis, à priori.

Des êtres chers à mon coeur, tout simplement.

Mon premier Grand Ami est parti à l'autre bout de la planete vivre sa vie.
J'ai appris à vivre avec cet éloignement, cet adieu au loin.

Parmi mes pairs, Jais fait parti d'un cercle ancien, désormais éclaté certes, mais constitué de liens durables.

Récemment, deux de mes vieux amis sont morts en moins de 6 mois. A 40 ans à peine...

Là il s'agit d'un adieu au-delà.

Je baigne dans les vieux souvenirs, dans l'apport et le plaisir partagé, puis dans le vide affectif...

La vie auprès ou au loin de mes amis est faite de rires et de soupirs.
La vie ? Mieux vaut en profiter. Maintenant. Vibrer et partager.
Nous retournerons à la Terre bien assez tôt.

Triste Jais

22 août 2007

Jais cogitait au sujet de l'Amour

J'ai retrouvé il y a peu un texte assez fondateur dans ma manière d'apréhender l'Amour.

Voici ce que j'en ai retenu au sujet de l'Amour et des différentes manières d'aimer : Eros, Philos et Agapè

"EROS : "j'ai besoin de toi et je t'aime."

L'amour Eros se noue au hasard, généralement entre personnes de sexe opposé, sans égard à la raison ou à la logique. Il est intense sur le plan physique et affectif, chamboulant complètement notre équilibre émotionnel. Il exalte notre être, nous fait vivre des sentiments, des pensées, des comportements jusque là inconnus pour nous. Nous appelons cette expérience "amour", alors qu'en réalité elle n'a rien à voir avec l'amour véritable, ou Agapè.
Nous ne tombons pas vraiment amoureuse de la personne elle-même, mais plutôt de l'image que nous nous en faisons. L'amour Eros tend à être irréaliste.
Nous fantasmons et projetons nos attentes sur notre partenaire. Nous l'aimons parce qu'il possède, pensons-nous, ce que nous n'avons pas. Nous le croyons détenteur de qualités que nous sommes incapables d'exprimer, c'est ce qui nous attire en lui. Nous lui demandons de compenser nos manques, au point de dire "j'ai besoin de toi, donc je t'aime".

PHILOS : "L'amour est sûr et je t'aime."

Le choc initial d'Eros passé, une relation qui prend une tournure plus sérieuse peut devenir plus routinière et monotone. Au lieu de se séparer, de divorcer ou de multiplier les infidélités, les deux partenaires jettent les bases d'une relation sûre, sans risque et prévisible. C'est l'amour Philos.
Après être tombés amoureux, les amants se relèvent et commencent à se voir comme des individus séparés. Ils apprennent à reconnaître leur qualités mutuelles et s'engagent à vivre ensembles...
On valorise un mode de vie allant dans le sens de la norme communément admise. Celle qu'impose la pression familiale, religieuse, sociale ou professionnelle...
Par ailleurs, une relation de ce type peut reposer sur un engagement solide, une détermination farouche à fonder et à préserver l'unité d'une famille et à lui procurer sécurité et stabilité.

AGAPE : "Comme tu es, je t'aime"

Aimer par choix, plutôt que par hasard, abaisser sans heurt les frontières de l'ego, gentillesse, générosité, franchise, vérité du passé et du présent, respect mutuel, idéaux communs, visions communes élargies, émulation et évolution spirituelle, compréhension, confiance totale, intimité (sur les plans émotionnel, physiques et spirituels, amour inconditionnel.)
Agapè n'est pas quelque chose qui nous arrive. On choisit, on décide d'aimer, en réponse à quelqu'un ou à quelque chose, à une situation. Nous ne tombons pas amoureux comme cela se produit avec Eros. Nous ne nous résignons pas non plus à une situation jugée insatisfaisante mais impossible à changer, comme avec Philos. Agapè est l'amour sans condition, l'expression la plus rare de l'amour. Il inspire l'altruisme, le souci de l'être aimé plutôt que celui de nos intérêts personnels. Agapè c'est se dépasser pour autrui. Dans ce type d'amour, on perçoit le don de soi comme un libre choix du cœur, non comme un sacrifice. Ce degré ne s'atteint que si l'on s'aime suffisamment soi-même pour ne pas attendre en retour d'être aimé.
Dans une relation, l'amour Agapè réunit deux êtres complets qui regardent dans la même direction et partagent un idéal commun. L'amour les dépasse et s'étend aux autres."

Mary Elisabeth Marlow

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