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Jais
20 avril 2007

Jais batifolait dans les bois

Parmi mes étranges aventures il y en a une que j'apprécie particulièrement : me sentir comme un satyre dans les bois auprès d'une nymphe émue succombant à l'appel des sens dans une promenade buccolique.

La première fois fut assez sacrée, et n'est pas racontable.

La suivante fut beaucoup plus ludique.

A l'époque j'approchais une femme mariée, mal mariée à priori, et bientôt plus mariée du tout.
Ce jour là, une belle après midi d'été. Nous n'avions que peu de temps pour nous voir, discuter et satisfaire des désirs de passions et d'amour extrêmement forts entre nous.
Nous nous etions rencontrés deux fois au préalable, magie, y compris lors d'une première escapade intime et forestière. Cette troisième rencontre était extrêmement désirée.

Après petit pique-nique à se dévorer des yeux et des mots, nous n'en pouvions plus et avions très envie de communier en pleine nature. Il faisait beau et non loin de notre rendez-vous, une route partait et longeait les bois. Un sentier discret quittait la route et s'enfonçait en foret. Un peu plus loin, caché de la route, nous posions la voiture.

Nous entamions alors une rapide promenade parmi les rayons de soleil tombant dans les sousbois, accompagnés de la musique des oiseaux. L'endroit semblait assez désert même si un chemin de randonnée passait non loin. Nous nous amusions et nous excitions beaucoup à nous promener ainsi, cherchant sciemment un coin plus isolé encore. Nous trouvions enfin un tapis de feuilles sur lequel poser une couverture.
Soupirs.
Les câlins sont assez magiques en pleine nature. Et quelle excitation, quelle atmosphère !
J'adorais mettre mon amante nue, dehors ainsi offerte à l'attention des arbres, essentielle et vulnérable, et dans le danger d'être supris.

Nous nous caressions beaucoup, jouions à se découvrir encore, dans la magie d'une relation naissante.
Parmi les vivants piliers de la foret, les soupirs raisonnent plus encore et les oiseaux se taisent. Nous faisions enfin l'amour, puis continuions et recommencions plusieurs fois, malgré les capotes et l'inconfort du sol parfois. Sur le dos, allongés ou jambes relevées, sur le coté, en levrette, nous voulions en profiter. Même si une simple racine ou une branche peut parfois entamer le dos ou le genou. Rhaaaaa c'était vital !
Je l'écorchais un peu mais cela l'excitait, puis elle inventerait une excuse pour expliquer cela avec aplomb et excitation d'un tel secret. Nous étions en phase, en harmonie, et dans un lieu sacré, naturel et beau.

Et puis...
Durant nos ébats, une petite troupe de parents et d'enfants est passée au loin sur le chemin de randonnée hors de vue. Nous les entendions clairement et faisions silence. Puis peu à peu je me levais et faisais la vigie du regard et de l'ouïe. D'un regard c'est tout naturellement que mon amante se glissa entre mes jambes, et s'attacha à me garder en forme. Sans un mot, en silence, en totale complicité y compris face au danger. Woaaaaa ! Magie.

Après avoir repris, nos jeux plus coquins et plus intimes encore, mon amante souriait et avait envie de s'offrir plus encore. Elle jubilait de cette escapade, dans cet endroit magique que sont les bois pour deux elfes comme nous nous amusions à être, au danger qui était là nous le savions maintenant. Et puis il y avait cet interdit franchi : cet adultère auquel elle prenait goût malgré tout. Evasion et vengeance !
Nous évoquions et nous amusions de tout cela, et mesurions tout plaisir qui était beaucoup plus fort et sacré et inégalé autant pour elle que pour moi, puis nous recommencions nos ébats.

Un passant isolé passa non loin de nous, il nous vit peut être nous ne le savions pas mais nous entendions clairement le bruit de ses pas, puis l'avions aperçu au loin, il partait plus profondement encore dans la forêt. Ses bruits de pas s'éloignaient. Quelle folie, quel coup de sang.

Mon amante s'offrit entièrement, confiante et souriante elle me donna son cul en étant sur le dos.
Je la laissais s'empaler elle même, me faisant satyre des bois tentateur et doux, la laissant maîtresse de cette première fois.
Un orgasme terrible la submergea alors, et moi aussi.

Nous restions alors nus, ravagés et allongés sous les arbres et admirions peu après un écureuil qui vint nous saluer au-dessus de nous.
Quelques noirs moustiques prélevèrent leur du et s'en fut assez pour nous décider à nous rhabiller.

Au revoir les doux bois et à bientôt ma belle nymphe pour d'autres aventures buccoliques.

Holala. Oui il y eut bien d'autres promenades par la suite.

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Commentaires
M
Je vous demande à quand le bonheur ? <br /> <br /> Oui, je ne lis que des expériences d'un instent, d'une nuit, d'un certain temps, mais le printemps ne dure pas toute une vie, et les abeilles ont besoin d'une ruche lorsque la nuit tombe...!
M
Je vous demande à quand le bonheur ? <br /> <br /> Oui, je ne lis que des expériences d'un instent, d'une nuit, d'un certain temps, mais le printemps ne dure pas toute une vie, et les abeilles ont besoin d'une ruche lorsque la nuit tombe...!
J
Je ne serai pas aussi manichéen non.<br /> Je pense qu'il est généralement difficile pour un adulte (homme ou femme) de bien se connaître et de pouvoir bien s'adapter et évoluer dans telle ou telle relation sans être passé par bien des étapes, des épreuves, des trébuchements et surpassements au cours de ses experiences de vie.<br /> <br /> mon e-mail : corelldrow@yahoo.fr
M
En lisant tous ces écrits, je me dis que chez la femme pour qu'une relation durable s'installe à nouveau, il lui faut d'abord etre sur ces pieds, alors que chez l'homme, il lui faut une autre aventure...<br /> Je voudrai discuter avec vous de certaines choses, mais je ne vois pas votre émail!
J
Bonsoir miniAmour.<br /> L'idée ? Une phase d'introspection dans laquelle j'entrai, suite à une relation dont je sortais ce qui répond à la question du pourquoi octobre 2006. ;)<br /> Quelle part de vérité et réalité ? 100%.<br /> Justement je me voulais faire un bilan sincère.<br /> D'autres questions ?<br /> Qui me les pose en fait ?<br /> Mon e-mail est ouvert si besoin.
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