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Jais
10 novembre 2006

Jais quittait sa compagne

Dans la série "J'ai un travail chiant à réaliser" il y a la rupture...

Durant ma déjà longue vie je n'ai été qu'une seule fois en position de dire au revoir. Pfffffiouuuuu !!
Depuis j'ai eu quelques ruptures mais à chaque fois ça se rapprochait plus d'un éloignement progressif, silencieux ou négocié. Je n'ai pas souvent bâti de relation enfermante à vrai dire. Peut être parce que justement je n'aime pas les rompre ensuite ?

Haaa la rupture et ses longues hésitations et sacrifices... Se libérer et remettre le pied à l'étrier pour galoper vers de meilleurs horizons a un prix : remmettre ses projets communs ou même individuels en balance, même si ceux-ci étaient rassurants. Déconstruire un lien unique auprès de quelqu'un. Faire du mal à l'autre. Se retrouver seul. En tout. Tirer un trait sur un passif, y compris plus de 20 briques de prêt à sa chérie. L'équivalant de 3500 euros tout de même, une fortune pour moi à l'époque, mais dont je n'ai jamais vu la couleur en retour.

Je pense que de cette époque j'ai acquis une certaine prudence en ce qui concerne les femmes. Le dégrè d'engagement dans une relation avec elles. Et surtout l'équité dans le rapprochement, au niveau sentimental, erotique, logistique voir financier. Ho j'ai certes eu l'occasion de batifoler avec une femme ayant du fric à ne plus savoir qu'en faire ou d'être approché par une jolie brunette apauvrie capable de jouer la comédie de l'amour et des jambes ouvertes afin de se faire gracieusement héberger en retour, mais non, pendant bien longtemps il n'a pas été question chez moi de reconstruire une relation à proprement parler avec elles et pour cause : j'ai testé et j'ai détesté.

Sur cette rupture donc :
15 jours de silence total, 3 mois de jachères, quelques entrevues avec mon "ex" désormais (brrrr je déteste ce mot). Nous nous revoyions de loin en loin et nous succombions même parfois à l'appel des sens avec une sorte de revanche dans les ébats défoulatoires. J'ai eu l'occasion de regoûter une dernière fois aux marques de griffes sur mes épaules, sur mes lombaires ! Miam et rhaaaa ! Et puis silence. Disparition.

Globalement, quitter quelqu'un avec qui on s'était engagé plus avant ? Tirer un trait sur une qualité dans les relations sexuelles, sur le confort des ébats sans capotes, sur la maîtrise d'un corps et de son esprit et du fonctionnement de l'ensemble... Pour être libre certes mais libre de quoi ?

J'ai goûté au grand célibat !

Avec bonheur et surtout désarroi...

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