Jais était tenté par une femme asiatique

Jais eut même plusieurs tentations.

Une collègue pour une première fois.
Une jolie petite femme, fine de corps et d'esprit, pleine de caractère et de charme doux et sensuel, avec un flegme langoureux dans son attitude mais aussi une intelligence et un peps remarquable.

Pendant 3 ou 4 ans peut être nous nous tournions autour.

Au début elle me demandait des massages sur ses épaules si raides parfois.
Je lui offrais volontiers mes services et succombait tout autant au plaisir d'entrer dans sa bulle et de toucher son corps vibrant. Pourtant, je n'ai pas voulu renouveler l'exercice malgré ses demandes insistantes car s'il s'agissait peut être simplement que de se détendre sous mes mains et doigts agiles, quelle ambiguité alors au bureau dans un open space devant tout le monde.

En parallèle nous devisions souvent, à dejeuner, mais elle abordait des sujets plus intimes parfois lorsque nous étions en tête à tête.
Dans la trentaine avancées, elle avait une vie déjà riche en joie et tristesse. Elle vivait avec quelqu'un, et semblait bien s'entendre avec lui même si elle se revendiquait libre. Moi de même j'étais avec quelqu'un, puis célibataire puis à nouveau avec quelqu'un. Et surtout nous travaillions ensemble avec toutes les difficultés que sa pourrait occasionner si... Alors non, je ne me sentais ni libre ni disposé à pousser plus loin une relation intime. La tentation continuait pourtant hors du bureau commun mais je ressentai plus un désir mesuré à respecter dans l'ordre du charme naturel plutôt que d'un jeu de séduction, très troublant parfois.

Nous en vînmes à aller à la piscine ensemble. Avec une autre collègue, presque un garde-fou dirais je.
J'appréciais alors ses formes fines et sculpturales. Une petite femme, asiatique mais généreuse de poitrine, un fessier ferme et rond, un pubis bien visible sous son maillot qui lui soulignait jusqu'à la finesse de la toison !

J'avoue aujourd'hui que je fantasmais carrément.

Les évolutions professionnelles aidant, nous changions de bureau puis d'immeuble puis nous perdions de vue dans un quotidien, sage, complice parfois, et ambigue en conséquence. Nous nous revoyions parfois alors, en société, en soirée, en privé parfois pour un dîner. Elle me confia un soir que oui j'avais du charme, et me demanda si de mon côté Elle me plaisait. Mamamiaaaaaaaa !

Elle est finalement partie, longtemps, loin, très loin même et est revenue depuis.

Nous nous voyions toujours aujourd'hui, pour des diners privés remplis de confidences, sourires et de soutien. J'ai compris récemment, car elle me l'a expliqué, qu'elle était plutôt désapointée par les hommes, leur manque de clarté, leur manque de prise d'initiative. J'ai ce coté référent pour elle, dans ses relations qu'elle cultive de loin et de près : "dis moi, toi qui est un homme et qui connait les femmes, que penses tu de...". Sourires.

Un jour je le lui dirai.
Qu'il m'est arrivé de fantasmer à son sujet, qu'elle me plaisait oui.
Que c'est souvent encore le cas d'ailleurs.
Mais que je n'étais pas libre ou disposé à son égard, tant que nous travaillions ensemble ou dès lors ou je me sentais avec quelqu'un de mon coté, ou elle du sien.
Je lui apporterai cette clarté là.

Comments

[Themys]

Quelles expériences fascinantes !

Vous parliez de plusieurs tentations...

J'aimerais beaucoup que vous me parliez des autres.


Themys