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Jais
25 octobre 2006

Jais était faible

Après une rupture amoureuse j'etais perdu. Une femme était entré dans mon monde, pas une amie, ni une amante, pas un plan Q, non une femme bourreau. Je me suis senti lessivé, à plat, sans interet, sans avenir, seul et malheureux tout simplement...
Un jour, un mois après, une femme assez dépitée par la gente masculine me trouva dans cet état. Je n'avais rien d'un dragueur, ou d'un héros, j'étais juste un homme sensible, passif et disposé à écouter.
Une femme vient me raconter son histoire, une histoire simple. Un job, un appart, une voiture, quelques sorties entre copines, quelques hommes tous pareils. Sauf moi.
Cette femme au rire clair et au regard malicieux était tout attendrie et accueillante. Serais je l'homme attendu dans sa vie ? Un gendre pour sa famille ? L'amant attentionné dont elle avait besoin ?
Un schéma qui en soit ne m'intéressait pas du tout mais ... J'étais déboussolé certes mais, pas fermé.
Et puis cette femme commençait à me redonner confiance en moi. En une suite possible.

Par contre, cette femme ne jouissait pas. Elle bloquait. Elle n'avait jamais vraiment joui en vérité.
Je le découvrais très vite et m'intéressais à cet état de fait et plusieurs semaines durant nous travaillions à améliorer ça. En vain...
Aujourd'hui, avec de l'expérience, de la patience, et une force bien plus grande qu'à l'époque où cela arrivait, j'aurais adoré et surement réussi à la dévérouiller. J'en ai eu l'occasion ultérieurement auprès d'une autre femme d'ailleurs. Mais là, j'étais encore sonné, et étonné, et perdu... J'apprenais. Et je plus je déprimais plus encore de ne pas faire jouir ce cette charmante femme qui s'offrait à moi.
Etait ce de ma faute ? Pourtant j'étais sensible, perspicace, habile et assez connaisseur tout de même.
Soupirs... Plutôt que de me régénérer, ma perdition se confirmait.

Une autre femme vint à moi.
Une femme déprimée, déconstruite par un psychanaliste qui la manipulait depuis un an et avait réussi à la mettre dans son lit. Une femme en quête d'un homme sombre mais loyal, voire généreux. Elle me déclarait sa flamme à mon égard et déclarait m'admirer plus encore lorsque je lui exprimais mon refus de trahir celle qui apprenait à devenir une amante dans mes bras. J'étais un homme sensible, intellectuel, compréhensif, non dragueur et en plus loyal. Elle fondait d'admiration, et moi je fondais devant son regard bleu et son sourire si craquant.
Faibles jeunes gens...

J'ai touché le fond du fond de la déprime en étant partagé entre deux femmes amoureuses de moi. Je me suis montré lamentable, incapable de départager mes deux amoureuses, l'une à l'avenir formaté et en travaux sexuellement, l'autre illusoire et désépérante de ne pas me voir la choisir finalement. Je me suis montré lâche, odieux, goujat, inapte et déprimant. Dégoûté , j'ai finalement réussi à abandonner, et à être abandonné d'ailleurs par deux femmes amoureuses de moi.

J'ai compris la leçon cela dit et me suis promis : "plus jamais ça".

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Commentaires
J
Lorsque l'on est dans la début de la vingtaine, en pleine désillusion amoureuse, oui, on est paumé... que ce soit un hoimme ouune femme d'ailleurs non ?
A
tiens il semble difficile à un homme de choisir, de trancher...
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